
Arras a connu une rapide expansion depuis 1945. Elle offre aujourd’hui l’aspect d’une grande ville moderne. Ville drapière et centre de tissage, elle connaissait, dès le haut Moyen Age, une activité économique et industrielle importante, comme en témoignent les rues du centre ville qui conservent dans leur tracé l’empreinte de la cité médiévale. Aux XVIIe et XVIIIe siècles, ses échevins dotèrent la ville de monuments dignes de sa prospérité ; hommes de goût et urbanistes éclairés, ils firent édifier au coeur de la cité un prestigieux ensemble architectural dont le bel ordonnancement a été préservé jusqu’à nos jours.
A ne pas manquer :
- La grand’place et la place des Héros (reliées l’une à l’autre par la rue de la Taillerie, constituent l’exemple le plus complet d’architecture flamande des XVIIe et XVIIIe siècle existant en France ; maisons étroites et élevées, aux pignons très ornementés, alliant la brique et la pierre, et formant au rez-de-chaussée une vitrines de la section d’archéologie du musée et “historama” du 15 octobre au 15 avril).
- La cathédrale (ancienne abbatiale saint vaast du XVIIIe siècle, grand édifice de style classique dont la façade est à deux étages de colonnes corinthiennes, couronnée d’un fronton triangulaire).
- L’ancienne abbaye bénédictine saint-vaast (contiguë à la cathédrale, c’est un imposant chef d’œuvre de l’architecture monastique du XVIIIe siècle), qui abrite aujourd’hui le musée des beaux arts (sculpture médiévale, peintures de maîtres français et étrangers du XVIe au XVIIIe siècle, série de grandes toiles décoratives ou religieuses du XVIIe siècle, œuvres des écoles du Nord du XVIIIe siècle, peintures de l’école française du XIXe siècle).
- Sur la place du Théâtre, en face du théâtre (fin du XVIIIe siècle), à l’emplacement de l’ancienne halle aux poissons, l‘ostel des poissonniers (étroite maison baroque, à façade ornée de sirènes et de poissons sculptés).

Dans les environs
- Les crètes du sacrifice (40 km d’Arras à Olhain)
- Le mont saint éloi -petit village groupé sur une colline dominant la vallée de la Scarpe, fut, en raison de son intérêt militaire, l’enjeu de violents combats en 1915, puis de nouveau en 1940, importants vestiges de la célèbre abbaye fondée par saint éloi au VIIe siècle, puis reconstruite au XVIIIe siècle par les augustins, désaffectée à la révolution, ayant conservé la façade et les deux tours de l’église abbatiale, visibles de très loin bien que découronnées lors des bombardements de 1915 ; sur la place s’élève l’ancienne porte monumentale de l’abbaye –
- Vimy – position stratégique de la ligne de crètes, confiée en Avril 1917 aux troupes canadiennes qui s’y couvrirent de gloire ; immense mémorial , aux lignes très pures, y commémorant le sacrifice des 74000 soldats canadiens tombés en France – Depuis le mémorial, très vaste panorama sur l’ancien bassin minier et la plaine de Lens, réseau de tranchées maintenu en état.
- Notre dame de lorette – point culminant de la ligne des crètes, l’immense cimetière national rassemble 20 000 tombes et 8 ossuaires renfermant les restes de 26 000 soldats non identifiés ; au premier étage de l’ossuaire principal surmonté d’une tour lanterne -beau panorama-, petit musée du souvenir ; en contrebas, sur la route de Souchez, musée du souvenir.
- Olhain – forêt voisine avec une agréable base de loisirs, château-ferme, d’origine féodale des XIIIe et XVe siècles.
source : les plus belles promenades du patrimoine en France / france loisirs